Buzz l'Éclair chez Disney : le prix de la relance

Buzz l'Éclair, le terrible empereur Zurg et les Martiens débarquent à Disneyland Paris le 8 avril prochain. À bord de navettes spatiales biplaces capables de tourner sur elles-mêmes à 360°, les visiteurs « rangers de l'espace » ont pour mission de sauver la planète des jouets des griffes de Zurg. C'est le nouveau « manège » sur lequel mise Disney pour attirer les foules. Combien coûte une telle attraction ? Vous connaissez Picsou : motus sur les prix ! Pourtant, depuis sa première apparition en 1998 au Magic Kingdom de Walt Disney World, Buzz l'Éclair : bataille laser s'implante dans tous les Disney du monde. Pour atteindre son objectif, Euro Disney SAS élabore une stratégie de croissance autour de nouvelles attractions. Pendant la période de restructuration de la société en 2004-2005, 240 millions d'euros sont alloués au programme d'investissements pour Space Mountain : mission 2 (inauguré en 2005), Buzz l'Éclair : bataille laser, Toon Studios et Tower of Terror, toutes deux prévues pour courant 2007. Dans un calcul mathématiquement osé, l'investissement moyen pour une attraction ressortirait donc à 60 millions d'euros... Qu'on ne s'y trompe pas. Les décideurs des parcs Disney raisonnent en « packages » d'attractions. Seule info, Buzz l'Éclair coûte beaucoup plus cher que Space Mountain... La dépense moyenne des visiteurs s'est révélée plus importante en 2005 qu'au long de l'année précédente : chaque visiteur dépense en moyenne 44,30 €.

De quoi rassurer Karl Holz, PDG de Disneyland Paris, qui affiche clairement son objectif : augmenter la fréquentation des parcs à thèmes et, du coup, des hôtels. 12,3 millions de visiteurs ont acheté leur passeport pour entrer au pays de Mickey en 2005. Le chiffre d'affaires des parcs, lui, s'élève à 549,7 millions d'euros, soit une augmentation de 3 % par rapport à 2004. Un bon résultat imputable à la hausse du prix des billets d'entrée aux parcs à thèmes. Depuis son ouverture en 1992, Disneyland Paris se débat pour sortir du rouge. Euro Disney SAS comptabilise 329 millions d'euros de pertes au cours des quatre dernières années et a contracté au total 1,76 milliard d'euros de dettes. Deux « attractions » pourraient inverser la tendance. La première, mécanico-électronique, c'est Buzz l'Éclair. La seconde, humano-géniale, c'est Steve Jobs, PDG d'Apple, récemment entré comme premier actionnaire de la Walt Disney Company, elle-même première actionnaire de Disneyland Resort Paris.

Charlotte Portalis

© Economie Matin

si qqun en sait plus? c'est quel genre de manège? c'est bien celui de la photo?

heu ça na rien à voir avec la photo que tu a mise lol
je vais essayé de chercher une photo et je mettrais ça....